Même s'ils ne sont pas disponibles partout dans le monde, les Chromebooks ont le vent en poupe malgré des débuts difficiles, comme le montrent des chiffres de NPD Group. Ainsi, ils représentent 20 à 25 % du marché des ordinateurs portables de moins de 300 $ aux États-Unis, devenant ainsi la catégorie de PC au taux de progression le plus fort. Il n'est donc pas étonnant qu'à l'heure où les ventes de PC traditionnels n'ont jamais été aussi basses, de plus en plus d'entreprises cherchent à se diversifier sur des marchés plus porteurs.

Samsung, Acer, Lenovo, HP, et désormais Asus et Toshiba (et Google lui-même) proposent des PC Chromebook. Les derniers modèles signés Acer, Toshiba et HP annoncés cette semaine ne devraient pas être commercialisés avant la fin de l'année aux États-Unis. Leur prix n'a pas encore été divulgué. Ils devraient arriver en France dans la foulée.’est fait ! Après des mois d’une bataille qui a débuté en janvier dernier, Michael Dell vient de remporter la victoire finale en parvenant à racheter l’entreprise qu’il a fondé. Pour cela, il a dû évincer plusieurs concurrents au rachat dont le plus coriace, le milliardaire Carl Icahn, a jeté l’éponge cette semaine.

Plutôt que de tourner sous la dernière version de Windows, les Chromebooks utilisent l'OS de Google, comme système d'exploitation, mais aussi des logiciels sous forme d'applications dans le nuage pour accroître la performance, minimiser les risques de virus et réduire les coûts. Par conséquent, le consommateur peut s'acheter un de ces ordinateurs à partir de 150 € (206 $).

En plus de Toshiba et Asus qui décident de lancer leurs premiers Chromebooks, les fabricants existants HP et Acer ont déjà annoncé de nouveaux modèles utilisant le dernier processeur d'Intel, Haswell, qui dope la performance graphique tout en doublant la durée de vie de la batterie.

Jeudi 12 septembre donc, les actionnaires ont validé le plan de rachat de Michael Dell, qui est épaulé par le fonds Silver Lake depuis le début. Les actionnaires recevront 13,75 dollars/action, assortis d'un dividende spécial de 13 cents. Tout cela valorise l’entreprise au total à la jolie somme de 24,9 milliards de dollars, un montant très proche de celui envisagé au début de l'année. L'opération devrait être totalement bouclée avant la fin du troisième fiscal 2014, c'est-à-dire avant le 2 novembre prochain.

Voici donc Michael Dell qui reprend les rênes d’une entreprise qu’il a fondé en 1984 ! Il va cette fois-ci contrôler 75% du constructeur texan et devrait rapidement appliquer son premier plan : sortir des marchés financiers. C’est le plan de Michael Dell depuis le début, lui qui estime que les objectifs ne pourront pas être atteints avec la pression d’actionnaires qui pour beaucoup ont une vision à trop court terme.

De nouveaux axes stratégiques

Chacun sait que le monde de l’IT a changé en quelques années. Dell devra donc adresser ces nouveaux défis en sa qualité de géant industriel, concurrent de HP ou Lenovo sur le marché des ordinateurs, d’IBM ou Oracle sur celui des serveurs, etc.

Stratégie recentrée

Fin 2012, Dell abandonnait les smartphones, un secteur sur lequel il faudra peut-être revenir. Même si depuis le début de l’année, le constructeur texan affirme vouloir se recentrer sur le logiciel et les services. Les dernières acquisitions de Dell reflètent d’ailleurs cette stratégie : Quest, Sonic Wall, Gale Technologies ou encore Credant Technologies.

Enfin, plus récemment, Dell a annoncé son intention d’étendre la convergence aux PME, que ce soit avec des serveurs ou en renforçant son partenariat avec Oracle par exemple. Michael Dell a d'énormes défis à relever pour corriger le cap et mieux : redevenir le leader qu’il était.

Sur le marché des ordinateurs, Dell a pris du retard. Numéro 3 mondial, il a subi la crise des PC et ne s'est pas vraiment renouvelé, même s’il a fait quelques tentatives avec les modèles XPS notamment. D’un point de vue professionnel, il a aussi essayé d’imposer une tablette dont les ventes semblent rester anecdotiques. Concernant le marché des serveurs, il est aussi numéro 3 mondial en valeur derrière IBM et HP et a réussi à grignoter quelques parts de marché d’une année sur l’autre.

Toutefois, le bénéfice net du groupe Dell a plongé de 72% au deuxième trimestre, sur un an. Entre 2007 et 2013, son effectif a plus que doublé passant d’environ 55000 personnes à 111000 environ. Ce rythme n’est plus tenable mais Dell a déjà engagé une sorte de transformation depuis quelques mois ; même si une telle tâche n’est jamais simple tant on connait, parfois, l’inertie inhérente aux grands groupes.

Pour moins de 1000 euros, HP propose avec son Envy dv7-7396sf un ordinateur portable polyvalent de grand format orienté multimédia sous plateforme Intel Chief River et Windows 8. Il embarque un lecteur Blu-Ray, un processeur Quad Core Ivy Bridge Core i7, une belle quantité de mémoire vive et d’espace disque, une carte graphique dédiée Nvidia, une solution sonore 4.1 Beats Audio mais aussi de l’USB 3.0.